Top 20 des plus belles arnaques vécues au Vietnam
Le pays qui mettra votre patience à rude épreuve...
24.01.2014 - 18.02.2014 30 °C
Les vietnamiens ont une imagination débordante. Vraiment. Et nous avons pu nous en assurer à de nombreuses reprises lors de nos 4 semaines de voyage ici. Le problème, c'est qu'ils mettent ce talent au service d'un but peu valorisant : ARNAQUER LES TOURISTES !
Ainsi, comme il est impossible de lister toutes les tentatives (réussies ou échouées) car cela nous demanderait des jours d'écriture, il nous semble plus sage de faire un « petit » top 20 de celles qui nous ont le plus marqué. Et si après ça vous avez toujours envie d'aller au Vietnam... c'est que vous aimez être maltraités !
Note : bien entendu nous avons vécu toutes ces arnaques (sauf une qui nous a été racontée) et même en prenant toute les précautions possibles, la liste n'a pas cessé de s'allonger...
20 : les prix selon la tête du client
Dans les magasins, les prix sont rarement indiqués sur les emballages (à part dans les supermarchés). Il faut donc systématiquement demander au patron le prix de l'article. Et bien souvent, vous pourrez constater que le prix varie d'un jour à l'autre pour un même produit. Ralph avait payé une bouteille d'eau 10 000 dongs alors qu'on nous a demandé 12 000 pour la même chose le jour suivant. Bien entendu nous n'aurons pas payé plus de 10 000, mais ils n'hésitent jamais à vous plumer un peu plus...
19 : le rendu de monnaie dans les bars
Un grand classique : les barmans des gros bars ou boîtes de nuit profitent du bruit, de l'agitation et du peu de lumière pour ne pas vous rendre votre monnaie entièrement. Une fois sur deux, cela doit passer... Cela dit, on peut voir ça à Paris !
18 : passeport oublié
Dans tous les hôtels ou guesthouses du pays, on vous demandera systématiquement votre passeport à votre arrivée afin de vous enregistrer. Cela permet à l'Etat de savoir en permanence où vous êtes, et comme l’hôtel garde votre passeport pour toute la durée de votre séjour, cela lui garantit que vous paierez avant de partir et, accessoirement, cela vous évite aussi de vous le faire voler.
Le petit problème avec cette pratique, c'est que cela à valu à Ralph une grosse prise de tête après avoir oublié le sien à l'hôtel de Hué, qui ne s'est bien entendu pas du tout manifesté au moment du check-out (alors que nous sommes restés de nombreuses heures dans le lobby en attendant d'aller prendre le bus pour quitter la ville) ! Nous nous en sommes aperçus dans le bus de nuit vers Nimh Binh, et heureusement que nous avions rencontré un français vivant à moitié sur place à deux minutes de l’hôtel car c'est lui qui s'est chargé de l'envoyer en Chronopost à Hanoï. Sans ça, nous aurions probablement dû redescendre la moitié du pays pour le récupérer...
17 : les mauvaises places dans le bus
Pour notre trajet Hué > Ninh Binh en bus de nuit, nous avions acheté nos billets dans une des dizaines d'agences dédiées aux excursions et aux transports pour les touristes. Le vendeur paraissait plus sérieux que la moyenne, donc nous pensions ne pas avoir de mauvaises surprises cette fois-ci. Nous lui avions même demandé de réserver des sièges à l'étage inférieur (ça bouge moins qu'en haut) pour éviter le mal des transports.
Sauf que... à l'heure prévue, le bus arrive et bien entendu, nos places attribuées sont déjà prises et l'assistant du chauffeur nous hurle dessus en nous disant d'aller tout devant, juste derrière le chauffeur et en haut (par ailleurs les places les plus dangereuses en cas d'accident). Finalement, on nous dit que ce n'est en fait pas notre bus et que le nôtre arrive dans 5 minutes. Étrange, mais nous prenons le risque. Et en effet, 5 minutes plus tard le bus arrive, mais les places sont déjà prises également ! Nous finirons donc tout au fond (après nous être fait hurler dessus encore une fois...) sur une espèce de grande banquette triple moins confortable et collée aux WC, ce qui nous vaudra d'être réveillés plusieurs fois.
16 : le chauffeur de bus qui part sans ses passagers
Toujours lors de notre trajet Hué > Nimh Binh, le bus a bien failli partir sans l'un d'entre nous tellement le chauffeur semblait pressé de partir (et puis on avait déjà râlé en montant car nos places attribuées n'étaient pas libres). De là à dire qu'il l'a fait exprès... bon c'est quasi sûr en fait. Merci à Anne-Laure d'avoir crié pour arrêter le bus !
Ça vous paraît un peu gros cette histoire ? Lisez ça : http://www.tripadvisor.com/ShowTopic-g293921-i8432-k4066049-Camel_Travel_Open_tour_bus_Vietnam-Vietnam.html
15 : les bus qui ne vous déposent pas à l'endroit prévu
Plantons le décor : il est à peine 5h du matin et nous venons de passer 10h à essayer de dormir pliés en 4 dans un bus de nuit entre Hué et Ninh Binh. Comme nous descendons avant le terminus (Hanoï), il nous faut veiller à anticiper tant bien que mal notre arrivée, histoire de remballer nos affaires avant car le bus ne s'arrête jamais longtemps, et en plus le chauffeur nous avait déjà hurlé dessus en montant. Bref, le comble c'est qu'il ne s'arrêtera même pas à Ninh Binh mais seulement à 7km de là dans un coin ultra touristique (bien trop cher pour nous) où un autre touriste dans le bus avait réservé son hôtel.
Nous nous sommes retrouvés là à 5h du matin, avec tous nos sacs, à attendre que le jour se lève pour prendre un taxi et finir le trajet. Un réveil tout en douceur...
14 : les excursions sur-vendues
Pour visiter le delta du Mekong au sud de Ho Chi Minh City, nous sommes passés par une agence pour réserver une excursion d'une journée car c'est trop loin et trop compliqué à organiser soi-même. Le programme paraissait sympa, et en fait ce fut la plus mauvaise excursion qu'il nous ait été donné de vivre ! Nous étions supposés pouvoir admirer les fameux marchés flottants, mais arriver à midi semble un peu tard car il n'y avait plus aucune activité sur le fleuve. Idem, la brochure annonçait de belles rizières sur la route (Ralph n'en avait jamais vu donc il les attendait) et il s'agissait en fait de pauvres rizières très banales et pas franchement photogéniques au bord d'un magasin de souvenirs dans lequel nous avons été « forcés » de passer 20 minutes...
13 : l'entrée valable soi-disant 4 jours
Pour visiter les nombreux lieux d'intérêt de la vieille ville de Hoî An, il faut passer par l'achat d'un billet unique assez cher mais qui comprend l'ensemble. Jusque-là tout va bien, sauf que le jour de notre passage en caisse, nous étions la veille du nouvel an vietnamien. Et bien entendu, la femme au comptoir s'est bien gardée de nous dire qu'à cette occasion, tout serait gratuit plusieurs jours à partir du lendemain ! Pire : comme nous ne le savions pas, nous lui demandons si le billet est valable sur plusieurs jours pour permettre de tout voir sans se presser ou s'il faudra en racheter un chaque jour. Elle nous répondra donc qu'il est valable 4 jours (jusqu'à la fin de la gratuité), même si ce n'est en principe pas vrai...
12 : le compteur trafiqué dans certains taxis
Celui-là est très classique : certaines compagnies de taxi utilisent des compteurs trafiqués. Si le prix au kilomètre est toujours affiché sur l'extérieur des portes, il est difficile de savoir si on a bien fait 1 km à chaque fois que le compteur augmente. Et pour un même trajet A/R avec deux compagnies, nous avons payé 38 000 dongs à l'aller et sommes descendus du taxi à mi-chemin au retour en voyant que l'on avait déjà dépassé le prix de l'aller. Si l'idée vous prend de mettre un pied ici, renseignez-vous sur le net pour trouver les noms des compagnies fiables...
11 : le vol de téléphone dans le taxi
Au Vietnam personne ne vous dira jamais « non », comme un peu partout en Asie d'ailleurs. Alors quand vous montez dans un taxi et que vous donnez votre adresse au chauffeur, même s'il ne sait absolument pas où cela se trouve, il commencera à rouler et tentera alors de trouver un moyen de vous y amener. La facture peut donc être salée, et vous avez intérêt à savoir précisément où vous allez afin de pouvoir guider le chauffeur. Lui montrer une carte sur votre téléphone est alors le plus clair, mais cela peut parfois mal tourner. Ce ne fut pas notre cas mais d'autres voyageurs rencontrés à Hanoï en ont fait les frais puisque le chauffeur est reparti trop vite après les avoir finalement déposé à bon port en « oubliant » de leur rendre leur téléphone... et bien entendu, impossible de retrouver le taxi en question. Ça fait cher la course...
10 : la piscine gratuite... mais en fait pas vraiment
Comme nous n'avons pas les moyens de nous payer des nuits dans des hôtels de luxe, il nous arrive parfois d'en choisir un beau et de payer pour rester au bord de la piscine toute la journée à profiter des infrastructures. Cela coûte bien moins cher ! A Hoï An, la plage est franchement belle et il y a quelques Resorts vraiment magnifiques tout le long. Nous décidons donc de passer quelques heures dans l'un d'entre eux et demandons à notre arrivée s'il est possible d'utiliser la piscine et les transats si nous consommons au bar. Le serveur nous répond un timide « oui » et nous nous installons après avoir commandé des boissons.
Pressez de tester la somptueuse piscine, nous ne tardons pas à nous y jeter et ce qui devait arriver arriva : 10 minutes plus tard, un manager vient nous voir et nous dit que la piscine est réservée aux clients de l'hôtel ou – exceptionnellement – aux invités s'ils en font la demande et en payant 10$ la journée ! Nous devrions donc payer 20$ + le prix des boissons pour utiliser la piscine 1 ou 2 heures...
Inutile de vous dire que nous avons donc dû batailler 20 minutes avec eux pour leur faire comprendre que nous ne paierons pas les 20$ car nous avions bien demandé avant. Inflexibles, nous finissons pas partir sans avoir à payer mais ce qui devait être un moment agréable s'est vite transformé en aventure désagréable, comme souvent dans ce pays !
09 : le taux de change bidon
A Hanoï, nous avons passé 6 nuits dans la même guesthouse. C'est vraiment rare, aussi bien pour nous que pour la guesthouse car généralement les gens restent deux ou trois nuits au plus. En principe, nous aurions dû être traités comme de bons clients, particulièrement lors du check-out. Sauf que nous sommes au Vietnam, et ici pour vous remercier chaleureusement, on vous arnaque encore une fois, en appliquant un taux de change bidon où vous êtes perdants car vous payez plus cher (pour la gérante 1$ valait 20 000 dongs, alors que ce jour-là 1$ valait 21 000 et rien à faire, elle ne voulait pas changer son taux).
08 : retrouver des billets étrangers dans votre monnaie
Alors que nous avions quitté le Cambodge en nous assurant de ne plus avoir un seul Riel cambodgien dans nos poches, nous avons eu la désagréable surprise d'en retrouver parmi nos Dongs vietnamiens ! Il faut dire que les billets se ressemblent beaucoup, donc nous n'y avons vu que du feu...
07 : les billets de banque trompeurs
1€ = 28 500 Dongs vietnamiens. Si vous aimez les gros chiffres, ce pays est fait pour vous ! Retirer un million au distributeur est quelque chose de normal ici et de très curieux pour nous, pauvres européens. Il faut donc bien faire attention car à plusieurs reprises, nous nous sommes trompés en donnant par exemple un billet de 500 000 au lieu de 50 000. Si vous ne faîtes pas assez attention au nombre de zéros, une fois le mauvais billet donné, la personne en face s'en rend vite compte et échange derrière votre dos le billet contre un de 50 000, histoire de vous certifier que vous lui avez bien donné ce billet si jamais vous réalisez votre erreur après.
Cela nous est arrivé deux fois (au restaurant et dans un taxi). La première fois avec 100 000 (on a jamais su si nous avions donné 10 000 ou 100 000) et la deuxième avec 500 000 (le taxi commençait à rouler pour partir vite, nous avons dû ouvrir la porte pour le forcer à s'arrêter et finalement échanger le billet !!).
06 : jouer à une chasse au trésor pour retrouver son linge
En Asie du sud-est il est difficile de trouver des laveries en libre service pour laver son linge, du coup il faut passer par des agences pour touristes ou donner son linge à l'hôtel où l'on se trouve pour le récupérer propre 1 ou 2 jours plus tard. En général tout se passe très bien, sauf qu'ici au Vietnam, quelque chose de simple devient vite compliqué ! La preuve : nous laissons notre linge à une agence qui vend des excursions touristiques en début de soirée et la personne nous dit de revenir demain à la même heure. Comme par hasard, le jour suivant, le magasin est fermé ! La blague... Résignés, nous retentons le jour d'après à deux reprises dans la matinée mais rien à faire, il n'y a plus aucun signe d'activité alors que nous avions toujours vu ce magasin ouvert les jours précédents. Nous commencions vraiment à nous demander si nous pourrions quitter le pays avec nos affaires 36 heures plus tard...
Heureusement, nous demandons dans les boutiques voisines pourquoi le magasin est fermé et une vieille dame nous fait comprendre qu'il y a un autre magasin de la même enseigne à 5 minutes de là. Nous nous y rendons et, oh miracle, notre linge est posé par-terre et nous attend sagement... La fille de la première agence n'aurait-elle pas pu nous prévenir que notre linge nous attendrait AILLEURS ??!! A moins que ce soit fait exprès, histoire de le garder...
05 : les faux parkings pour 2 roues
Louer un vélo dans certaines régions au Vietnam est très pratique car sur la côte tout est plat et la location ne coûte rien (1 à 2 dollars la journée). Sauf qu'il faut le savoir, une multitude de faux parkings soi-disant obligatoires vous attendent dans les lieux touristiques, histoire de vous plumer un peu pour poser votre vélo. Se garer 200m plus loin permet d'éviter de payer, mais beaucoup de gens se font avoir...
Dès que l'on rentre en France nous nous lançons dans le même business : se poster à côté d'un lieu important, et demander de l'argent aux gens qui veulent s'y garer (alors que ce n'est pas chez nous...).
04 : Partez ! J'ai d'autres clients qui payent plus !
A Ho Chi Minh City, nous avions trouvé un petit hôtel correct et pas cher car nous avions réussi à négocier un peu le prix. Il faut croire que c'était déjà trop, car lors de notre retour en fin de journée la veille de notre départ, le gérant nous accueille en nous disant qu'il s'est trompé et que la chambre n'est plus libre pour nous car d'autres clients ont réservé entre temps sur Internet.
Du coup, nous avons été obligés de faire nos sacs en 10 minutes avant d'être mis à la porte à 18h sans rien avoir prévu pour pouvoir dormir ailleurs... Heureusement que nous ne sommes pas difficiles et que le quartier était rempli d'hôtels car nous avons pu trouver autre chose facilement. Mais bon, au Vietnam on n'hésite pas une seconde à vous jeter dehors si cela permet de gagner quelques dollars de plus. Tant pis pour le respect...
03 : les clones d'une boutique à bonne réputation
Les vietnamiens ne doutent de rien. Du coup, si un commerce lié au tourisme obtient bonne réputation, il verra invariablement plusieurs clones s'installer autour de lui avec des noms quasi identiques, histoire de tirer profit de la notoriété de ce dernier. Du coup, à Hanoï par exemple, il y a une trentaine d'agences « Sinh Café » mais ce n'est pourtant pas une chaîne. Pour le touriste, il n'y a plus qu'à fuir ces agences, même si une d'entre elles propose a priori des services de qualité.
02 : une soirée d'enfer, première partie
Celle là est tout simplement collector ! A quelques jours de notre départ du pays, nous sortons samedi soir boire quelques verres dans le quartier le plus animé (où tous les touristes finissent également). La soirée se passe sans problème jusqu'à minuit, heure où la police rapplique pour faire fermer tous les bars du quartier pour que les riverains puissent dormir.
Anne-Laure et moi rentrons nous coucher tandis que Ralph continue la soirée avec un belge rencontré une heure avant. Ils prolongent tous les deux la soirée tant bien que mal en allant vers les rares endroits qui sont restés ouverts. 5 minutes après être entrés dans un nouveau bar, un vietnamien ne trouve rien de mieux à faire que de faire sauter la casquette d'un policier posté devant le bar. Une bagarre éclate, et dans la bousculade le belge se fait voler son porte-feuille (avec argent et cartes bancaires) et son passeport sans s'en apercevoir...
01 : une soirée d'enfer, deuxième partie
L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais ce serait trop simple. Dépités, Ralph et le touriste belge décident de rentrer après avoir passé 30 minutes à chercher partout les affaires volées. Il est alors tard et les rues de Hanoï sont désertes. Avant de rentrer chacun de son côté, ils se font aborder par deux femmes vietnamiennes qui s'approchent d'eux en leur disant « Free boum boum ! Free boum boum ! ». Le message est plutôt clair (surtout lorsque l'on sait qu'il y a, d'après Lonely Planet, 2 millions de prostituées dans le pays)... Et, un peu éméché, le belge se laisse approcher sans rien dire. En un rien de temps, une des deux femmes se colle à lui et lui vole son téléphone avec une discrétion à toute épreuve puis décide finalement de partir. Et voilà comment en une soirée le tour du monde de ce pauvre belge se transforma en cauchemar puisqu'il n'a plus aucun papier ni téléphone. Le pire, c'est qu'avant de les quitter pour rentrer nous coucher, celui-ci nous disait ne pas comprendre pourquoi nous étions méfiants pour tout ici. Là, je pense qu'il a saisi...
Posté par Franck et AL 04:00 Archivé dans Viêt Nam Tagué vietnam scam scams Commentaires (6)